Bloodlust - Last God Standing (28/04/2024)

Et pour qui, Grand Éole, souffles-tu ?
Que cache la poussière que tu lèves ?
Et est-ce pour nos héros abattus,
Que tous, nous sommes privés de nos rêves ?

Minotaure, as-tu retrouvé ta voie ?
Guidé par des tristes fantômes sans voix ?
Et as tu laissé sur ton sanglant chemin
Ce fil rouge que nous connaissons bien ?

Pôle ! Brille, vibre ! Centre du monde !
Du labyrinthe, les machines grondent !
Monstres d'hier ou dieux d'aujourd'hui,
les secrets ne veulent jamais être enfouis !

N'oublie jamais, ô porteur :
Que les hommes avancent vers la lumière
non pas pour mieux voir
mais pour briller.


Waaag.

Prophète du Vent

Dernier post pour Bloodlust, Dernier post pour Naomi ;

C'était une belle campagne, mais le soir nous l'a pris ;

La vie est un chemin, les histoires sont un plus ;

Si on sait qu'avec la fin, viennent les bonus !




Brutuléïdes de Scéance 1

Ô Muses ! Rappelles nous  ce chaud après midi du premier mois de la Désolation;

Et comment en 1044 les soleils de Tanæphys nous brulaient la peau et les yeux.

Pareil à deux gros yeux rouge, ils contemplaient la caravane et les Polacs

Qui mollement tirait  les neufs esclaves à travers les Plaines du Centre,

Par trois fois neufs débraillés, et pitoyables esclaves, perdants et vaincus.

Ils étaient tel les vêtements qui, par trop usés, sont ramassés pour faire des chiffons.

Parmi eux, Muse, peux-tu nous dire lesquels étaient nos Héros, et dans quel état;

Que pour l'instant rien ne distingue des autres marchandises;

Du  terrible marchand Alweg, Barouffa. Assis tel le porc gras;

Qui se rue sur son auge, mu par un appétit monstrueux et infâme

Et qui par son odeur écœure le plus crasseux des bandits et nause le paysan.

Tel était Barouffa contemplant la route de sa richesse et de son opulence.


Nos Héros avec avidité lorgnent l'ombre offerte par la forêt et son orée.

Oasis divine qui se tenait à leur droite et promettait fraicheur et satiété.

Ils repensent, encore et encore, aux routes qu'ils ont empruntés;

Vendus. Trahis. Trompés ou attrapés, par leurs amis, par leurs ennemis.

Nos Héros ne le savaient pas encore, mais de nobles brigands

Avaient empoisonnés l'eau de leurs gardes haïssables lors d'une dernière escale.

Les brigands attendaient leur heure, protégés par les hautes herbes;

Que dodelinent les têtes des gardes sur leurs chevaux

Et que s'assoupissent Vigilance et Réactivité, qui veillent sur les gardes.

Nos Héros attendent plus vite que les bandits; ils brisent leurs chaînes

Attrapent le geôlier le plus proche, et reprennent et sa clé et son arme.

Vite, tous sont libéré et prêt au combat, ils visent et tirent, frappent et tuent.

Des gardes et des bandits tombent comme le blé lors de la récolte

Sous la faux du paysan qui s'esquinte sous le soleil, et qui coupe

Par grappes entières, blé et mauvaises herbes avec force et vaillance.

Ainsi tombaient les gardes et les bandits sur la route des Héros.


Mes yeux ce jour la ont contemplé la course dans les herbes du Héros Lux

Et sa lame sur les gorges des brigands, tristes et aveugles à leur destin.

Ma Surprise ce jour la a vu le destin de L'infâme Barouffa pris par Ankaa

De sa lame elle tâtait sa bourse, et de son poids gratifiait son visage.

Le sang se mêlait aux larmes, et la sueur de l'effort obtint son du

La Récompense pour certains fut la vengeance, à d'autres la Liberté


Muse, chante nous qui fut libéré en cette chaude journée !

De nôtre chaîne furent libéré Ankaa la Piorade, avec Brutul pour ami.

Fut Libérée Mairi Aux Sabots, Boulet et Lux, Jihan et d'autres inconnus.

Ainsi fut libérée de sa geôle la jeune fille endormie, pleine de mystères

Et fut libérée la Bête, un serpent de la taille d'une montagne, aux crocs d'aciers

Au regard rempli de Haine et de Revanche crachait son feu, Affamé ;

Il avala comme des olives autant d'hommes qu'il en faut pour bâtir une ville.

Impuissants et désarmés, nos Héros durent se replier dans les bois ;

Les cris et le vacarme des os qui se brisent couvrirent le son de leurs pas.


Après une nuit anxieuse sous la canopée, les héros font l'état des forces :

Ils comptent leurs amis, coupent le bois pour le feu, montent le camp.

Vennent et chassent, cueillent comme les sauvages, et dorment au sol.

Au lendemain du premier jour, suivant un petit sentier les héros arrivent

Sur un village fortifié, dont le nom leur est inconnu. L'odeur de la viande cuite

S'en dégage, la fumée des cheminées monte comme une promesse civilisée.

A l'entrée, la jeune femme du mystère s'est dévêtue. Elle se nommait Laeissia.

Aux Héros elle devait la liberté, son Destin devenait radieux lorsqu'il n'y avait plus

Qu'Ombre et Cruauté. Alors Ombre et Cruauté s'échappèrent du Destin de la Femme ;

Coulant de ses mains de la forme d'un poignard, et de son visage de la forme d'un sourire.

Laeissia laissa ces deux sœurs danser et tuer, répandre le sang aux portes de la ville ;

Les sangs de 5 hommes et femmes qui portaient dans leurs fers des Dieux se mêlèrent ;

Et ces Dieux, Laeissia les offrit aux Héros pour leur bravoure. Et le sacrifice étant fait ;

Merci étant dit elle reprit sa robe de mystère, redevint un songe, et s'en allait ;

Marchant à la taverne la plus proche chercher la boisson et le repos comme aventure.

Brutuléïdes 2

Le digne maire du village vint à leur rencontre, d'un pas tremblant, et leur dit :

Braves guerriers, vous avez délesté mes gardes de leurs armes, de leurs bourses,

De leurs charmes. Bien, ils vous protègent ainsi de la justice. Mais je vous en prie ;

Délestez les aussi de leurs chambre, de leurs femmes et de leurs besognes ;

Car à présent, c'est de vous dont j'ai besoin. Ou plutôt, de ce que vous tenez ;

Entre les mains : et ces Armes, tiennent leurs engagements. Et qui tient une ;

Honnête Arme, cet homme se doit d'être un honnête Porteur. Ainsi parla-t'il.

Ces Armes devaient assurer a sécurité du chef du village et d'un négociant ;

Venu conclure un marché sur le fer miné par le village. Que tout se passe bien ;

Et que ce marchand ne profites pas d'un rapport de force à son avantage ;

Pour augmenter les prix de manière malhonnête. Durant cette noble quête ;

La Bête Monstrueuse est aperçue, rôdant toujours, faisant parler ses crocs ;

Si le marchand est honnête, la bête n'en est pas moins affamée ;

Et tente alors d'emporter le marché tant convoité.


Tous préparent la bataille à venir, affutent les lames, préparent les pièges ;

Nos héros attendent devant la ville - Il en manquait un, qui ne reparut jamais -

Nos héros occirent vaillamment la bête. En un coup, elle fut brisée, vidée et cuite.

Ainsi sont récompensé par du ragoût de monstre et une belle bourse ;

Une tape dans le dos et un "merci mais s'il vous plaît, ne revenez pas."


Brutuléïdes 3

Quelques semaines ont passé. Par leur guilde, les héros sont mandés ;

Pour rechercher une Arme-Dieu et son trésors disparus quelque part sur la côte sud.

Sa dernière apparition, il y a 50 ans, était à Lhenin. C'est la-bas que nous héros reparurent.

Pour un rendez-vous avec Griff, le plus brave des hostelliers du port de Lhenin, et ami de longue date.

Cette Arme-Dieu s'appellait Vortex et devait, disent certains, transporter un fabuleux trésor  ;

De Durville à Molodesnaya, par la mer, et, il y a 50 ans, disparu sans jamais donner nouvelles.


Avant de poursuivre, Muses, dites nous comment ;

En un soir j'avais rencontré le plus noble des légistes ;

Qui pour honorer la mort de son père et toucher héritage ;

Devait se montrer devant la loi fort de trois hauts faits.

Et ce plus noble de tous les chevaliers, héros ayant rejoint

Nos valeureux héros, m'avait choisi, moi, pour signer ces hauts-faits.

C'est avec ce dernier que nous sommes allés voir un capitaine ;

Un légende urbaine, qui avait tout vaincu, et posé ses yeux sur ;

Chaque chose en ce monde, et qui n'était en réalité plus que l'ombre ;

De ce qu'il fut jamais.

Brutuléïdes 4 -  5 - 6

Le Capitaine, Ovac était son nom, accepta de flotter pour les héros ;

A l'a condition qu'is ramènent les membres de son équipage qu'il a renvoyé ;

Vers d'autres cieux. Mais un à un, ils furent ramené, avec de nombreuses encombres.

Enfin, peut-être.

Brutuléïdes 7 - 8 - 9

Muses, racontes moi donc ma colère, moi Brutul, laissé derrière.

Après tous mes services, après mon aide, racontes ma surprise

Lorsqu'à mon réveil je n'avais trouvé que lits froids, quais vides et

Navires partis.

Sur le quai, j'ai demandé : ou sont les héros, ou vont mes amis ?

Et sur mon propre chemin, ma vie j'ai repris.

J'ai choisi la colère et la rancune, mué par les Habitudes

Traînant ma bourse sur les chemins, et bien vite, sans forces

Pour le tenir, Pauvre Brutul découvre qu'il n'a peur que de Solitude.

Ainsi de mon errance je suis sorti, par sa voix qui amorce

Une nouvelle étape,  une escarmouche au triste destin.

Etait-elle mon amie, cette Sombre Dague de Venin ?

En riant, elle m'a mis sur mon cheval, une épée à la main.

" Va, Brutul, et que le sang coûle sur ton chemin !"

Brutuléïdes 10

Me voilà dans la Légion de l'Hégémone, avec dans la main

Non pas une épée, car je l'ai troquée pour un parchemin.

Pour porter ma Loi jusqu'en première ligne, prêt au dernier bain,

C'est alors que je l'ai vu, ce salvateur signe de la main.

J'ai tout de suite reconnu ce satané Bouquetin.

Son sourire étrange, et son corps inhumain.

Avec ses foutus amis, qui vous veulent du bien.

De ceux qui vous attrapent et vous mènent comme des bambins,

Et vous emmène vers des aventures à vous briser les reins.

Les héros, maintenant vous les connaissez bien :

Je les ai vu balayer des héros d'un revers de la main.

Ils m'ont regardés, content d'être à nouveau copain

Et je me suis dit, " Putain, Brutul, c'est le passé qui revient."