Journal d'une druide

Mon nom est Navan Fer’ayr. Depuis de nombreuses années, je me consacre à aller de caravanes à caravanes, de villages à villages en propageant bienfaits et soins aux vivants. Hier, cette vie de druidesse itinérante, à dos de chameau, à failli prendre fin.  C’est lors d’une enquête sur les bois de Noctalia que mon chemin à croisé celui d’un flageleur mental. J’aurai assurément fini esclave de ce monstre si je n’avais été libérée par un esprit de la Nature, invisible, qui mit à terre deux gardes esclaves pour couvrir ma fuite (j’ai pu en sauver un, Nature merci!).

Cet esprit me guida ensuite jusqu’à deux vieux compagnons, Franz, fils de Franz, vieilli et abîmé par les années, et Oslwald, devenu Lycanthrope et bougon. Ils étaient accompagné d’une prêtresse masquée du nom de Sou Mission, d’un gnome scribe ( Enfin de ce que j’en ai compris) et d’une noble dame, probablement une ancienne garde ou une espionne, car elle a gardé l’habitude connue d’épier aux fenêtres, cachée derrières les rideaux. Ces aventuriers en perditions ont avec moi libéré un coffre qui parle. A noter qu’il y avait un livre dedans, comme nous ne pouvions pas transporter le coffre parlant, nous avons du nous limiter au livre, qui s’est vengé de cet affront en agressant qui de droit par télépathie jusqu’à ce que la prêtresse, charmée au bout d’une journée de route, décide de quitter son lycanthrope pour ce nouvel amant.

Autre fait notable de la journée, j’ai impressionné un prêtre de la liberté par mes talents artistiques : après lui avoir fait don d’une de mes toiles, il a offert à notre nouveau groupe un coffre magique fort utile, qui donne des pouvoirs aux mains, de ce que j’en ai compris. A ce haut fait s’ajoute ma résolution de la quête de Noctulia (j’ai proposé de mettre des menhirs sur les portails de l’enfer) et ma victoire par invocation d’un Hippogriffe sur deux blêmes ( nom vernaculaire des goulus blemus). Cela a tellement impressionné les aventuriers qu’ils m’ont offert le gîte et le couvert (mais pas à mon chameau), dissous leur ancien groupe et rejoint sans hésitation la Compagnie du Chameau. Ça avait l’air très officiel, après 6 heures de route jusqu'à leur village de résidence, on est passé par un bureau ou quelqu’un a parlé longtemps (malheureusement pour cette chronique, il y avait un papillon dans la pièce, donc je n’ai pas saisi tout ce qu’il s’y est dit. Mais sûrement, ces aventuriers doivent être nombreux et couverts d’honneurs.)

À ce moment là, un combat moralement dans la zone grise contre une nuée de milles-pates lors du voyage et une possible romance entre Oswald et moi avait déjà posé les jalons d'un groupe soudé. Ces aventuriers ne voient pas la bonté au fond d'eux même, et pensent que chaque situation amène une réponse violente. Dans leurs coups, je peux entendre une tristesse infinie, celle ci m'a émue, et j'ai pris la responsabilité de leur montrer le chemin qu'ils désirent.

Avant de nous quitter, Sou m’a confié plusieurs éléments d’une enquête en cours sur un cercle de nécromanciens, liée à plusieurs artéfacts. La cérémonie de passation était très émouvante, elle portait le masque que je lui avait confectionné et je venait de me prendre deux flèches dans l’estomac, (pour une raison qui, une fois encore, m’a échappée.) On a pleuré, nettoyé le sang sur la table, Oswlad s'est caché pour pleurer, et notre nouvelle troupe se prépare aux aventures de demain !